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Dumping salarial transfrontalier dans les transports dénoncé à Genève

Un bus des Transports Publics Genevois (TPG).
Un bus des Transports Publics Genevois (TPG).
Mercredi matin à Moillesulaz (GE), à la frontière franco-suisse, des syndicats des deux pays ont dénoncé la sous-enchère salariale dans les transports.

En 2014, l'Office fédéral des transports avait fixé un salaire minimum de 58'300 francs par an, pour 2100 heures de travail, pour les conducteurs de bus actifs dans le transport de voyageurs intérieur subventionné.

Dans la région genevoise un accord avait été trouvé pour que les kilomètres parcourus sur le territoire suisse soient rémunérés de la même manière pour tous les conducteurs.

"Aujourd'hui, les entreprises sous-traitantes remettent en cause les primes versées conformément au salaire minimum suisse", a indiqué Valérie Solano, secrétaire générale au Syndicat du personnel des transports (SEV).

Lettre ouverte

Les syndicats ont adressé une lettre ouverte aux autorités transfrontalières et au Groupement local de coopération transfrontalière.

Ils demandent la mise en place de cautèles dans les appels d'offres et le respect des salaires minimums suisses. "Il n'y a pas de raison que les collègues français soient payés moins", a relevé Giorgio Tuti, président du SEV.

ats/pym

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