La mesure du canton se veut une réponse aux différentes démarches citoyennes lancée ces dernières années.
Pour Beatrice Manzoni, architecte et urbaniste mandatée par les autorités pour mener cette étude, souligne qu'il existe déjà une large offre nocturne commerciale à Genève. Il faut maintenant faire de la place à des acteurs culturels et sociaux qui ont moins d’expérience, qui misent sur l’autogestion et la créativité.
Planification conjointe entre tous les acteurs
Avec d’autres experts, elle a posé un diagnostic et proposé des solutions pour diversifier l’offre nocturne et festive. Leur rapport, présenté par les conseillers d'Etat Anne Emery-Torracinta et Antonio Hodgers, a pour but de mettre en oeuvre la planification proposée de manière conjointe entre l'Etat, les communes et les acteurs associatifs.
Autre élément clef: la volonté de recycler plutôt que détruire, c’est-à-dire utiliser des lieux vacants. Et pour remédier à l’hyper-concentration des lieux nocturnes, les mandataires ont identifié cinq pôles disséminés sur le canton pour accueillir des projets.
L'un d'entre eux, situé au fil de l'Arve, est déjà en train d’être revalorisé. Pour les autres, les discussions entre la population, les acteurs politiques et associatifs vont se poursuivre en septembre.
Pauline Rappaz/oang