Les détails du dispositif ont été présentés mercredi par le Conseil d'Etat. Si la loi clarifie les droits et devoirs respectifs des taxis et des VTC, certaines interrogations subsistent sur son application.
Comment intégrer Uber parmi les acteurs du transport? Le ministre genevois de l'Economie Pierre Maudet se réjouit de voir que son canton est le premier à réglementer cette question.
Tout ce dispositif doit permettre d'avoir une vraie pression sur la qualité, une amélioration et une augmentation de l'offre et un vrai choix, une vraie diversité pour le client.
Cette loi - que certains appellent la "loi Uber" - ne marque pas forcément la fin des débats et des tensions liés à l'arrivée d'Uber sur le marché. A Genève, trois recours ont déposés par les taxis traditionnels contre cette nouvelle loi et restent pendants.
"Aujourd'hui, on fait une loi pour Uber qui lui est favorable, mais malgré tout nous craignons qu'elle ne soit même pas du tout appliquée par Uber", déplore l'avocat Jacques Roulet qui défend les taxis. "Et les premières déclarations faites par le Département concerné ne sont pas du tout rassurantes."
Mathieu Cupelin/Guillaume Rey/lgr