Le Conseil d'Etat a annoncé que la loi ne serait pas applicable immédiatement aux chauffeurs Uber, a déploré Jacques Roulet, l'avocat des taxis traditionnels. Le jour de son entrée en vigueur (samedi), la loi, qui intègre les activités de l'entreprise californienne, "sera déjà bafouée".
Cette situation pèse sur les nerfs des taxis traditionnels. En un an et demi, à Genève, on est passé de quelque 300 véhicules qui travaillent pour Uber à plus de 1000, a souligné Mohammed Gharbi, du Collectif des taxis genevois. Les revenus et le chiffre d'affaires des chauffeurs ont chuté à cause de cette nouvelle concurrence.
Agacement
Les taxis traditionnels sont particulièrement agacés par la présence de véhicules immatriculés dans d'autres cantons et qui transportent des gens pour Uber à Genève.
La pétition des chauffeurs de taxi a recueilli 444 signatures. Elle a été déposée au Département de la sécurité et de l'économie (DSE).
ats/rens