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Curabilis, à Genève, n'accueillera pas de jeunes perturbés ou radicalisés

Une vue intérieure d'une des cellules de Curabilis, dans le canton de Genève. [Salvatore Di Nolfi]
Une vue intérieure d'une des cellules de Curabilis, dans le canton de Genève. - [Salvatore Di Nolfi]
Le ministre genevois de la Sécurité Pierre Maudet voulait créer une unité fermée sur le site de Curabilis destiné notamment aux jeunes radicalisés. Mais il n'a pas reçu le soutien escompté de la part des cantons latins.

"Je n'ai pas senti le fort soutien unanime dont j'avais besoin pour lancer cette solution innovante", a déploré Pierre Maudet dans une interview publiée samedi dans Le Temps.

Si le besoin de créer une telle structure est "admis", les autres cantons latins se sont montrés plus réservés "en raison principalement des exigences très strictes posées par l’Office fédéral de la justice pour ce type d’établissement et de l’investissement financier nécessaire".

Profil "inquiétant"

Pierre Maudet voulait créer dans le 6e pavillon de Curabilis - actuellement vide - un centre fermé pour jeunes sociopathes et apprentis djihadistes de 18 à 25 ans.

Même si les cas sont rares, l'étape permettant le "retour à la normale de jeunes revenus de Syrie" doit être "réfléchie", relève le conseiller d'Etat. "Certains sont déjà arrivés et il me semble difficile, à voir leur profil parfois inquiétant, d’imaginer tous les traiter ou les suivre en milieu ouvert".

ats/rens

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