Dominique Warluzel peut désormais résider où il le souhaite et quitter la Suisse s'il le désire, rapporte vendredi Le Temps sur son site internet, reprenant une information de Léman Bleu. L'avocat devra cependant continuer à être suivi par un spécialiste et ne pourra pas détenir d'arme à feu.
Le procureur général Olivier Jornot a confirmé l'information au quotidien romand, indiquant qu'il ne s'était pas opposé à la libération conditionnelle, "vu la nouvelle expertise qui dit que le danger est faible".
Etat qualifié de stable
L'état de Dominique Warluzel peut être qualifié de stable, a estimé l'expert Jacques Gasser, précise encore Le Temps. Le risque de récidive ne serait cependant pas nul.
L'avocat genevois avait été condamné pour deux actes commis à l'encontre de son aide-soignante en janvier 2016. Une première fois, énervé par les prétentions salariales de son employée, il lui avait collé son revolver chargé sur la tête. Une seconde fois, il avait fait feu dans sa direction, sans la blesser.
tmun