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Méconnues, les puces de canards sont au centre d'une étude à Genève

Prédire la prolifération des puces de canard permettra d'éviter les baignades durant leurs périodes de présence. [Biosphoto/AFP - Christian Fosserat]
Méconnues, les puces de canards sont au centre d'une étude à Genève / Le Journal du matin / 1 min. / le 8 août 2017
Le Muséum d'histoire naturelle de Genève a lancé une étude sur les puces de canards dans le but de pouvoir prédire leur prolifération et ainsi éviter les baignades durant leurs périodes de présence dans les eaux du lac.

"On se rend compte que les connaissances scientifiques de base sur la diversité de ces espèces responsables de ce qu'on appelle la dermatite du baigneur sont très incomplètes", relève dans le Journal du matin Jacques Ayer.

Le directeur du Muséum d'histoire naturelle de Genève explique cette méconnaissance par le fait que ces parasites ne sont pas un objet d'étude prioritaire. "Les puces de canards sont dérangeantes, mais ne sont pas mortelles. Et ces études passent par des connaissances systématiques, plutôt pratiquées dans les musées."

Les puces de canards sont dérangeantes, mais ne sont pas mortelles

Jacques Ayer, directeur du Muséum d'histoire naturelle de Genève

Les résultats de l'étude seront disponibles dès le printemps 2018. "Les résultats vont servir de modèle, probablement reproductible pour d'autres situations lacustres en Suisse."

Tania Sazpinar/lgr

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