Quelque 200 personnes ont participé à la désignation de Pierre Maudet. Elles se sont pressées dans une salle étroite. Toutes n'ont pas trouvé de siège. Le discours du magistrat genevois s'est conclu sur une salve d'acclamations. Personne, au sein de l'assemblée, n'a contesté la légitimité de la candidature du conseiller d'Etat.
Il faudra convaincre
"Il s'agit du dernier moment de la campagne où je vois autant de visages sympathiques", a ironisé Pierre Maudet. A Berne, le magistrat devra convaincre pour figurer sur le ticket PLR. Il se rendra dans la capitale fédérale pour y présenter un programme, défendre des idées et des projets.
"J'aimerais que le choix se porte sur le contenu", a-t-il poursuivi. Il a souligné qu'il n'était ni un homme de quotas, ni un homme de lobby.
Parmi les sujets qui tiennent au coeur de Pierre Maudet figurent en premier lieu les relations entre la Suisse et l'Union européenne (UE), qu'il faudra pacifier. La mutation du marché du travail, sous l'impulsion du développement des nouvelles technologies, est également au centre de ses préoccupations.
ats/fme
Trois autres candidats
Le PLR genevois a, comme toutes les autres sections, jusqu'à vendredi pour présenter son candidat à la succession de Didier Burkhalter au Conseil fédéral. Le PLR du Tessin a déjà désigné le conseiller national Ignazio Cassis, tandis que le PLR vaudois devrait ratifier jeudi la candidature annoncée le week-end dernier par la conseillère nationale Isabelle Moret.
Un point d'interrogation demeure quant à celle de Jacques Bourgeois. Le comité du PLR fribourgeois tient une séance mercredi matin. Il faudra ensuite attendre le 1er septembre pour voir le groupe PLR aux Chambres désigner son ticket et le 20 septembre l'élection par l'Assemblée fédérale.