Selon une récente projection, le canton - comme son voisin vaudois - devrait profiter de sa croissance démographique pour gagner un siège supplémentaire sous la Coupole fédérale.
Le PDC "très bien placé" pour l'emporter
Ce 12e fauteuil supplémentaire est déjà revendiqué par le président du PDC Bertrand Buchs sur les réseaux sociaux, une ambition assumée. "Ce n'est pas de la provocation", assure-t-il. "Quand on est président de parti, il faut toujours voir le mieux pour le parti. On n'était pas loin d'un siège supplémentaire à la dernière élection, donc avec un 12e siège nous sommes très bien placés pour l'avoir."
Bertrand Buchs souligne cependant que tout dépendra des résultats des élections cantonales d'avril 2018.
Ensemble à gauche pourrait revenir à Berne
Toutes les formations affichent du reste un discours ambitieux. Mais dans les faits, compte-tenu des résultats de 2015, un 12e siège au National serait revenu à Ensemble à gauche. La gauche de la gauche pense donc déjà, elle aussi, à 2019 mais sans brûler les étapes.
"Les élections cantonales seront le thermomètre qui permettra de mesurer la légitimité des ambitions des uns et des autres pour les élections fédérales" note Pierre Vanek, chef du groupe au Grand Conseil. "Il y a un combat politique vigoureux à Genève dont nous sommes l'un des artisans, avec des positions qui sont peut-être parfois plus tranchées que celles qui règnent en moyenne à l'échelle nationale."
Rémy Pagani intéressé par le National
La gauche de la gauche pourrait tenter de retrouver un siège à Berne avec une candidature du maire de Genève, Rémy Pagani. Ce dernier a confirmé son intérêt pour la fonction à la RTS.
Guillaume Rey/oang