Ce déficit, de 261 millions de francs exactement, est dû principalement à une baisse des revenus fiscaux - tant sur les personnes physiques que morales - et à une hausse des dépenses obligatoires. Lors de la présentation du budget, le Conseil d'Etat a d'ailleurs regretté de voir sa contribution à la péréquation intercantonale augmenter de 40 millions de francs pour l'année prochaine.
Il juge néanmoins ce projet acceptable au vu du contexte et espère pouvoir le faire voter devant le Grand Conseil, tout en sachant que la tâche ne sera pas aisée. Il appelle au sens des responsabilités.
Promesse de vifs débats gauche-droite
La droite dénonce déjà un déficit beaucoup trop important et demande des mesures structurelles. Elles devront être proposées par le Conseil d'Etat cet automne, compte-tenu du déficit, et c'est à ce moment-là que la gauche pourrait se crisper à son tour.
Les débats promettent donc d'être vifs, d'autant plus que les enjeux financiers et électoraux pour le canton ne manquent pas avec la réforme fiscale des entreprises, la recapitalisation de la caisse de pension des employés de l'Etat et les élections cantonales en avril 2018.
Tania Sazpinar/oang