Proposé par l'extrême gauche et le MCG au Grand Conseil, cet abaissement vise à faciliter l'accès aux droits démocratiques. La proportion de citoyens dont il faudrait la signature passera de 4 à 3% pour une initiative constitutionnelle et de 3 à 2% pour une initiative législative et un référendum facultatif.
Pour l'année 2017, le nombre de signatures pour une initiative constitutionnelle passerait ainsi de 10'263 à 7697 et de 7697 à 5131 pour une initiative législative et un référendum ordinaire.
Les communes également concernées
La modification touche aussi les communes. Celles de plus de 30'000 électeurs verront la proportion passer de 5% à 4% pour une initiative et un référendum, celles de 5000 à 30'000 électeurs de 10% à 8% et celles de moins de 5000 électeurs de 20% à 16%.
Aujourd'hui, Genève exige davantage de paraphes, dans un délai plus court, que Zurich et Bâle-Ville.
Seuls le PLR et le PDC s'opposaient à ce qu'ils considéraient comme un bradage des droits populaires. A l'instar du Conseil d'Etat, ils estimaient que les seuils actuels étaient raisonnables et que leur abaissement multiplierait les sujets d'importance secondaire soumis à votation, au risque de lasser les citoyens tout en surchargeant au préalable le Parlement.
>> Information traitée dans les émissions spéciales votations sur RTSun et RTS La Première
tmun avec ats