L'annulation du vote de ce dimanche sur les coupes budgétaires en ville de Genève - en raison d'une présentation partiale du sujet - a été imputée à Rémy Pagani.
Malgré les critiques, l'élu de SolidaritéS estime être en mesure d'exercer pleinement ses prérogatives et renonce ainsi à se mettre en retrait temporairement.
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Pressions politiques
Ses collègues du Conseil administratif lui avaient pourtant donné le week-end pour réfléchir. N'ayant pas les moyens de le destituer, ceux-ci ont toutefois tenté de le convaincre pendant plusieurs heures vendredi d'abandonner une partie de ses fonctions, sans succès.
A l'instar de l'exécutif, le Conseil municipal ne peut compter que sur la pression politique pour convaincre le maire de démissionner. Le PLR compte d'ailleurs déposer une motion mardi.
En tant que surveillant des communes, il revient désormais au Conseil d'Etat de trancher. Il devra ouvrir une enquête et prendre des sanctions, pouvant aller du blâme à la suspension, voire la révocation pour négligence ou infraction grave.
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Sylvie Belzer/hend