Rémy Pagani est tenu responsable pour l'annulation du vote de dimanche dernier sur les coupes budgétaires en ville de Genève, en raison d'une présentation partiale du sujet.
Sur les ondes de la RTS mardi soir, le maire de Genève a répété ses excuses: "J'aimerais réitérer mes excuses pour avoir agi avec maladresse en ce qui concerne cette brochure. C'est la responsabilité du Conseil administratif de l'avoir publiée. Mais dans ce document, les juges ne disent pas qu'il y a des mensonges. Je n'ai pas agi avec l'intention de nuire. Cette brochure était certes orientée et pas objective".
L'élu d'Ensemble à gauche a dit regretter la proposition de ses collègues de se mettre en retrait temporairement. "De là à me faire mettre dans le coin, comme à l'école, je trouve que c'est incongru".
"J'entends assumer mon mandat jusqu'au bout"
Rémy Pagani a répété qu'il entendait continuer à assumer sa charge de maire: "Le corps électoral m'a confié un mandat et j'entends l'assumer jusqu'au bout (...) Je ne vois pas les éléments qui me permettraient de dire que j'abandonne cette charge". Et d'ajouter: "On peut faire des erreurs dans la vie, et ce n'est pas pour autant que l'on doit céder la barre alors qu'on est dans la tempête".
Par ailleurs, invité sur le plateau du 19h30, Rémy Pagani a ajouté qu'il comptait se représenter comme député, "en tant que tête de liste d'Ensemble à Gauche".
Nouvelle votation "rapidement"
Le maire a également souligné son souhait de voir s'organiser rapidement une nouvelle votation sur les coupes budgétaires: "Il appartient au Conseil d'Etat de fixer très rapidement un nouveau vote, qui pourrait encore intervenir cette année. C'est en tout cas la demande qu'a faite le Conseil administratif à l'unanimité".
Que dit-il sur les coûts de cette annulation, estimés à 750'000 francs? "On a revoté sur les TPG et sur l'école à cause d'une erreur du Conseil d'Etat. Personne n'a demandé au gouvernement de payer les frais de ses erreurs manifestes", a-t-il rétorqué.
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hend