L'exposition Body Worlds ne viole pas la loi, juge le Conseil d'Etat genevois
Les élus Marc Falquet (UDC) et François Lefort (Verts), gênés par cette exposition qui, selon eux, utilise le corps de défunts à des fins commerciales, avaient demandé au gouvernement d'examiner si la loi était respectée.
>> Lire aussi : Polémique à Genève autour d'une exposition de cadavres humains
Dans sa réponse, le Conseil d'Etat rappelle que l'exposition a déjà eu lieu à Bâle et Zurich. Personne n'a "l'obligation d'y être confronté" puisqu'elle se tient dans un lieu fermé. Le Ministère public est seul compétent pour les questions relevant du Code pénal, ajoute l'exécutif genevois.
Lettre du DIP aux directions d'écoles
Le département genevois de l'instruction publique (DIP) a, lui, envoyé une lettre aux écoles sur l'exposition. Sans se positionner sur le fond, il note que les mises en scène de cadavres "peuvent heurter la sensibilité de certains".
Le DIP proscrit les visites scolaires de Body Worlds pour l'enseignement primaire. Elles sont autorisées pour l'enseignement secondaire pour autant qu'elles interviennent hors du temps scolaire, sur une base facultative.
ats/ptur