L'importation, la vente et l'utilisation de pesticides chimiques seraient interdites pour toutes les activités agricoles, si le projet de loi est approuvé. Une disposition prévoit d'aider financièrement les professionnels concernés par cette interdiction.
Les récents débats autour du glyphosate ont rappelé le tabou entourant cet herbicide, longtemps présenté comme inoffensif, souligne le PDC genevois. Or les études à son sujet sont contradictoires: certaines estiment qu’il ne présente pas le moindre danger alors que d’autres le considèrent comme probablement cancérigène.
Nécessaire réflexion sur tous les pesticides
Le PDC genevois ne peut se satisfaire de cette situation et estime qu'il faut mener une réflexion plus large sur tous les pesticides. C'est la raison pour laquelle il souhaite ancrer le principe de l'interdiction du glyphosate dans la Constitution genevoise.
"Il y a une discussion qui doit être faite maintenant au niveau de la population. D’où ce projet de loi constitutionnelle, parce que - s'il est accepté par le Grand Conseil - une votation populaire est obligatoire", explique le président de la section cantonale du parti Bertrand Buchs. "Ce n'est pas un projet de loi contre les cultivateurs genevois, c'est un projet de loi qui met en doute ce que nous dit l'industrie sur ces produits. Et c'est normal qu'on pose cette question."
Sylvie Belzer/oang
Initiative des Verts contre la pollution atmosphérique et sonore
Les Verts genevois ont annoncé mardi le lancement d'une initiative cantonale qui réclame de la part des autorités des actions concrètes pour réduire la pollution de l'air et les nuisances sonores.
Le parti critique l'immobiliste de l'actuel gouvernement cantonal en matière d'environnement.
Le texte demande à l'Etat de diminuer la pollution progressivement afin d'atteindre le niveau des tolérances fédérales d'ici à 2030.
Pour y arriver, il propose des mesures telles que la modération de la circulation motorisée ou la réduction des émissions des chantiers, de l'industrie et de l'aéroport.
ats