"Durant l'été, un tiers de l'effectif de police est en vacances"
Depuis le début de l'année à Genève, plus de 1000 appels au 117 n'ont pas pu être traités par la police sur le terrain. Le chef de Police-secours l'explique notamment par un manque d'effectifs suffisants durant l'été.
Faute d'effectifs, des postes de police ferment leurs portes dès le début de soirée, y compris au poste des Pâquis, censé rester ouvert 24 heures sur 24, révèle vendredi Le Matin.
Le manque de forces, dénoncé dans un rapport rédigé par un haut cadre de la police genevoise, toucherait essentiellement le service de Police-secours. Mais selon plusieurs sources policières citées par le quotidien romand, ce manque de forces serait répercuté sur d'autres services, comme la police de proximité ou la police judiciaire.
René Jensik, le chef de Police-secours à Genève, a assuré vendredi dans le 12h45 que la population n'a jamais été mise en danger et que son service est en mesure d'assurer les demandes à "caractère urgent".
Améliorer la coordination des effectifs
"Il est vrai que, durant l'été, nos effectifs sont en vacances à hauteur d'un tiers du personnel", lâche-t-il. Avec l'augmentation significative des appels au 117 due à la "chaleur estivale", "on ne peut pas assurer l'entier des réquisitions qui sont liés au bruit, aux véhicules qui gênent, aux conflits et à différentes thématiques liées à la circulation routière", admet le major.
L'officier admet d'ailleurs un problème d'organisation. "Ce n'est pas un problème que l'on découvre cette année", juge-t-il. Selon lui, une amélioration de la coordination des effectifs et des horaires du personnel de police est en cours de travail.
Mais une augmentation des effectifs, liée au budget de l'Etat, serait aussi souhaitable pour remplir les missions des réquisitions moins urgentes, conclut-il.
Feriel Mestiri
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