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ABB maintient son site de Genève, mais 150 employés sont menacés

GE: 150 emplois menacés chez ABB Sécheron
GE: 150 emplois menacés chez ABB Sécheron / 19h30 / 2 min. / le 6 novembre 2017
Le groupe zurichois d'électrotechnique ABB va bien restructurer sa production à Genève mais ne fermera pas le site. "Une centaine de collaborateurs risquent d'être concernés", a déclaré lundi à l'ats une source proche du dossier.

La réduction du dispositif devrait s'étaler sur une période de deux ans. "Le marché du rail est dans une situation compliquée en raison de la concurrence chinoise", affirme cette source. Le rapprochement entre d'importants acteurs de la branche en Europe renforce aussi "la pression sur les prix".

Les rumeurs annonçaient depuis des semaines la délocalisation de la production, jusqu'à 180 postes, en Pologne. Au total, 150, dont les temporaires, seront concernés, confirme une autre source. Une période de consultation de trois semaines a été ouverte et les éventuels licenciements "seront accompagnés de mesures sociales".

Pas de fermeture à Genève

Bien que les syndicats n'y croient pas, ABB Sécheron assure qu'il ne fermera pas. Le groupe "tient à son site de Genève", affirme la source proche du dossier. Le bus électrique TOSA qui doit entrer en fonction en décembre pour les Transports publics genevois (TPG) n'est pas remis en cause.

Le centre d'excellence sur les transformateurs de traction, la recherche et une ligne de production pour des petites séries seront conservés. Selon la source proche du dossier, ABB emploie 210 permanents à Meyrin (GE) auxquels s'ajoutent les travailleurs temporaires.

"Difficilement admissible"

Le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge de l'Economie, déplore ces futurs licenciements. "C'est difficilement admissible de la part d'entreprises qui par ailleurs ont des bilans financiers resplendissants et qui enregistrent des résultats encourageants", a-t-il déclaré dans le 19h30.

La semaine dernière, environ 130 employés avaient débrayé pendant deux heures pour appeler les dirigeants à s'expliquer sur les rumeurs liées au site. Le personnel devait se réunir lundi pour décider de la suite de son action.

ats/vkiss/ta

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