Mauro Poggia a été lancé dans la course par acclamation. La présidente du parti Ana Roch a elle été choisie à l'unanimité moins une voix des quelque 60 votants.
Le député et conseiller municipal de Genève Daniel Sormanni a eu besoin d'un second tour. Vice-président, il l'a emporté de deux voix face au président du Conseil municipal d'Onex Jean-Paul Derouette.
Mauro Poggia est confiant pour les élections d'avril prochain. Après la période difficile en raison des tensions liées au départ d'Eric Stauffer, le parti "est sorti renforcé". Cette polémique n'a provoqué le départ que de 5 des 1700 adhérents et le nombre d'arrivées est plus important.
Pas d'alliance avec Eric Stauffer
En termes d'alliance, "le MCG est plus fort lorsqu'il est seul", selon le conseiller d'Etat, mais un apparentement avec l'UDC reste une option
Pas question en revanche d'un arrangement avec le nouveau mouvement d'Eric Stauffer. "Les locomotives ne s'allient pas avec des wagons", affirme Mauro Poggia.
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ats/cab
Mauro Poggia souhaite conserver le Département de l'emploi, des affaires sociales et de la santé (DEAS). Et même regrouper l'ensemble des prestations sociales dans son entité.
Il s'opposera à un arrachage de l'emploi de son cahier des charges. Sauf en cas de second siège, où il verrait bien un département qui rassemblerait cette responsabilité et celle de l'économie et serait géré par le MCG.
Pour le Grand Conseil, Mme Roch, qui n'exclut pas de conserver la présidence du parti pendant la campagne, affiche la revendication du MCG. Celui-ci veut devenir la première formation du canton.
"L'idéal serait d'arriver à 25 sièges", dit la présidente. Les délégués désigneront fin janvier leurs candidats pour le législatif.