Les témoignages publiés lors de cette étude avaient créé une onde de choc. Un groupe de travail avait été mis sur pied pour tenter d'y remédier. Le dispositif mis en place lundi en est le résultat. Il comporte plusieurs mesures importantes, a expliqué Brigitte Mantilleri, directrice du Service égalité de l'Université de Genève, dans La Matinale de la RTS lundi.
Cellule externe créée
Des autocollants pour prévenir le sexisme ont par exemple été posés au sol et une cellule externe a été mise en place pour venir en aide aux victimes de harcèlement. Un rapport public paraîtra également dans quelques mois sur le nombre de plaintes.
La lutte contre le harcèlement se déroule également du côté des étudiants, comme l'a indiqué Nadine Frei, du collectif contre les violences sexistes et le harcèlement.
Cette campagne s'inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le 25 novembre.
Sylvie Belzer/lan
Stickers arrachés
La mise en place des autocollants sur le sol de l'Université de Genève a provoqué des remous, a indiqué Le Matin dimanche.
Certains ont cru à des affichages sauvages, d'autres ont trouvé les messages ambigus.
Conséquences: des stickers ont été décollés avant le début officiel de la campagne lundi.