Parmi les personnes renvoyées figurent deux imams, le responsable de la sécurité et un autre salarié de la mosquée, précise le quotidien genevois. Ces licenciements découlent d'un ordre de la Ligue islamique mondiale.
Son secrétaire général Mohammed bin Abdulkarim al-Issa - également superviseur de la mosquée du Petit-Saconnex - avait annoncé il y a une dizaine de jours dans les colonnes du journal genevois des mesures draconiennes. Il avait notamment réclamé le licenciement des employés fichés "S" par la police française, c'est-à-dire des personnes suspectées d'être liées à l'islamisme radical.
Le directeur de la Fondation culturelle islamique de Genève Ahmed Beyari s'est exécuté rapidement. Même si ce n'est pas lui qui avait engagé les deux imams concernés, il n'avait toutefois pas hésité à les défendre et à leur accorder sa totale confiance sur les ondes de la RTS, l'an dernier.
D'autres changements
Le conseil de fondation de la Fondation culturelle islamique de Genève a connu plusieurs autres changements récemment, selon les données du registre du commerce. Bon nombre de ses membres ont été remplacés et le directeur Ahmed Beyari ne figure plus comme membre à part entière du conseil de fondation. Son pouvoir est donc désormais réduit.
Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale avait aussi annoncé vouloir mettre en oeuvre sa nouvelle stratégie pour que la mosquée de Genève devienne un modèle en matière de culture, de dialogue et d'intégration. Ceci afin de changer son image passablement tourmentée ces dernière années. D'autres changements pourraient donc s'opérer à Genève.
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Tania Sazpinar/hend