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Bilan positif pour un projet genevois de prévention de la radicalisation

Pierre Maudet, chef du Département genevois de la sécurité et de l'économie. [Keystone - Martial Trezzini]
Pierre Maudet, chef du Département genevois de la sécurité et de l'économie. - [Keystone - Martial Trezzini]
Le projet genevois de prévention de la radicalisation religieuse "Gardezlelien" a pris en charge 66 situations, dont "des cas qui n'auraient pas été repérés autrement", se félicite le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet.

"A l'époque, certains pensaient que l'on surréagissait. Les chiffres nous donnent raison d'avoir ouvert un réceptacle", explique Pierre Maudet dans un entretien diffusé lundi par la Tribune de Genève.

Lancée en juin 2016, la plate-forme internet "Gardezlelien" doit permettre d'évaluer les situations, voire de les désamorcer. Une ligne téléphonique anonyme accessible 24 heures sur 24 est aussi ouverte (0800 900 777).

"Genève pas à l'abri"

"Nous ne sommes pas à l'abri à Genève", relève Pierre Maudet. Le projet a mis en évidence "que nous avons affaire soit à une radicalisation exogène, soit à une autoradicalisation".

Le chef du Département genevois de la sécurité et de l'économie note que "l'entourage, la famille, représente le meilleur détecteur". Le responsable PLR genevois plaide pour la mise sur pied d'un dispositif romand de prévention. Mais, "pour le moment, ce n'est pas le cas. Chacun agit à sa façon", précise-t-il.

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ats/cab

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