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Public Eye revient sur ses soupçons visant le pétrolier genevois Vitol

Logo de l'entreprise Vitol. [Martial Trezzini]
Logo de l'entreprise Vitol. - [Martial Trezzini]
L'ONG Public Eye rectifie une erreur factuelle dans une analyse concernant Vitol. Le nom du groupe de négoce pétrolier, dont le siège est à Genève, avait été mentionné à tort en lien avec les Paradise Paper.

Public Eye admet avoir mal interprété un élément publié dans un article de la Tribune de Genève. L'ONG reconnaît ainsi avoir commis une erreur concernant l'existence présumée d'un contrat entre Vitol et l'homme d'affaires nigérian Kola Aluko, "contre lequel des procédures sont ouvertes pour corruption, faux dans les titres et blanchiment d'argent".

"Cette erreur involontaire, qui ne reflète pas les standards élevés que nous appliquons usuellement avant toute publication, a conduit à des affirmations infondées concernant Vitol", poursuit l'ONG qui présente ses excuses.

"Ne pas éluder les problèmes"

Dans un courrier transmis mi-novembre par ses avocats, Vitol avait sommé Public Eye de retirer ses accusations "inexactes et diffamatoires". Le groupe se réservait le droit d'engager une action en justice.

Vitol avait aussi émis de vives critiques dans les médias, s'inquiétant des atteintes injustifiées à sa réputation. Le groupe avait également évoqué un risque réel de quitter la Suisse face à un éventuel durcissement réglementaire.

ats/gax

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