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Les hôteliers veulent sauver à tout prix l'édition 2018 des Fêtes de Genève

Feu d'artifice sur le lac lors des Fêtes de Genève 2017. [Keystone - Magali Girardin]
Feu d'artifice sur le lac lors des Fêtes de Genève 2017. - [Keystone - Magali Girardin]
Alors que les Fêtes de Genève sont menacées après deux éditions dans les chiffres rouges, les hôteliers veulent tout faire pour qu'elles aient tout de même lieu en 2018, quelle que soit la voilure.

Le président de Genève Tourisme Yves Menoud n'a pas exclu lundi que la manifestation soit supprimée l'an prochain, même si le conseil de fondation étudie "différents scénarios".

>> Lire : Les directeurs de Genève Tourisme et des Fêtes de Genève remerciés

Mais pour la Société des hôteliers de Genève, les Fêtes - même plus modestes - doivent avoir lieu en 2018. "Dans toute manifestation, une coupure n'est jamais quelque chose de bon", relève son président Thierry Lavalley qui estime que le feu d’artifice en particulier est "indispensable". "Mais bien sûr que ces Fêtes doivent être dimensionnées et doivent être équilibrées d'un point de vue financier."

Les hôteliers, soutenus par la Fédération du commerce genevois, soulignent l'impact économique de la manifestation.

L'avis contraire d'un commerçant

Mais une voix discordante se fait tout de même entendre, celle de Pierre Brunschwig. Le commerçant, qui a démissionné en début d'année du conseil de fondation de Genève Tourisme, estime qu'il vaut mieux renoncer aux Fêtes de 2018.

"Dans les conditions actuelles, il est impossible de les organiser afin qu'elles soient qualitatives, représentatives et en même temps économiquement saines", explique-t-il. "Il faut redéfinir un cadre (…) et c'est l'occasion de le faire. Tout le monde se remettra de l'absence des Fêtes de Genève pendant une année."

Guillaume Rey/oang

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