Le président de Genève Tourisme Yves Menoud n'a pas exclu lundi que la manifestation soit supprimée l'an prochain, même si le conseil de fondation étudie "différents scénarios".
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Mais pour la Société des hôteliers de Genève, les Fêtes - même plus modestes - doivent avoir lieu en 2018. "Dans toute manifestation, une coupure n'est jamais quelque chose de bon", relève son président Thierry Lavalley qui estime que le feu d’artifice en particulier est "indispensable". "Mais bien sûr que ces Fêtes doivent être dimensionnées et doivent être équilibrées d'un point de vue financier."
Les hôteliers, soutenus par la Fédération du commerce genevois, soulignent l'impact économique de la manifestation.
L'avis contraire d'un commerçant
Mais une voix discordante se fait tout de même entendre, celle de Pierre Brunschwig. Le commerçant, qui a démissionné en début d'année du conseil de fondation de Genève Tourisme, estime qu'il vaut mieux renoncer aux Fêtes de 2018.
"Dans les conditions actuelles, il est impossible de les organiser afin qu'elles soient qualitatives, représentatives et en même temps économiquement saines", explique-t-il. "Il faut redéfinir un cadre (…) et c'est l'occasion de le faire. Tout le monde se remettra de l'absence des Fêtes de Genève pendant une année."
Guillaume Rey/oang