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Genevois et Français associés pour réduire le trafic aux petites douanes

Quelque 600'000 mouvements routiers sont enregistrés chaque jour aux frontières du canton de Genève. [Keystone - Christian Beutler]
L’Etat de Genève veut réduire le trafic aux petites douanes de campagne / La Matinale / 1 min. / le 24 janvier 2018
Une lettre d'intention a été signée mardi par les autorités genevoises et françaises afin de prendre des mesures pour réduire le trafic aux petites douanes de campagne, submergées par le trafic transfrontalier.

Chaque jour, 600'000 mouvements routiers sont enregistrés aux frontières du canton de Genève, que ce soit avec la France ou le canton de Vaud. Les grands axes étant saturés, ce trafic se reporte sur les routes secondaires et donc sur les petites douanes.

Ce trafic pendulaire incessant pendant les heures de pointe avait suscité la grogne des petits villages de campagne. Face à ce ras-le-bol, le conseiller d'Etat genevois Luc Barthassat avait menacé de prolonger l'heure de fermeture des petites douanes.

Sans résultat, le trafic sera limité

Cette menace a provoqué une levée de boucliers du côté français, permettant d'entamer des négociations. Résultat: la signature d'une lettre d'intention par les autorités avec des mesures pour réduire ce trafic. Parmi elles, de nouvelles lignes de bus transfrontalières et une volonté de développer le co-voiturage grâce à des parc-relais notamment.

Si ces mesures ne permettent pas d'améliorer la situation d'ici fin 2019, un test sera mené durant lequel le passage pendant les heures de pointe sera limité aux bus, aux deux-roues et aux seuls véhicules qui feront du co-voiturage.

Sylvie Belzer/lgr

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