Ce plan d'action, présenté comme une première européenne en matière de coopération transfrontalière, entend diviser par deux les oxydes d'azote et diminuer de 18% les particules fines d'ici à 2030, par rapport aux relevés de 2005.
Une première étape de cette collaboration est effective depuis 2015, avec un outil commun pour diagnostiquer la qualité de l’air. L'accord prévoit 14 actions concrètes, notamment pour agir en cas de pic de pollution.
Des mesures notamment sur la circulation, sur les chauffages, sur l'industrie seront appliquées
"Ce qu'il y a de plus contraignant dans la législation française et dans la législation suisse sera appliqué quand il y aura des pics de pollution avec des mesures notamment sur la circulation, sur les chauffages, sur l'industrie", détaille François Longchamp, président du Grand Genève.
La pollution est un enjeu important pour l’agglomération du Grand Genève et son million d'habitants, notamment en matière de santé publique, d'autant que la géographie de la région rend parfois difficile la dispersion des polluants.
Guillaume Rey/lgr