"Il ne faut pas que j'aille devant le juge", a affirmé Anna Gabriel au micro de la RTS. L'ex-députée catalane dit désormais craindre une demande d'extradition en provenance de Madrid. "Dans ce cas, c'est la Suisse qui décidera ce qu'elle fera avec moi".
L'ancienne élue du mouvement anticapitaliste Candidature d’unité populaire (CUP) a fait un choix rappelant celui de Carles Puigdemont. L'ex-président de la Generalitat a fui à Bruxelles avec quatre de ses ministres afin d'échapper à la justice espagnole, qui l'accuse de "sédition, rébellion et malversation de fonds publics" suite à la proclamation avortée d'indépendance.
28 personnes poursuivies en Espagne
Cet exil vaut à Carles Puigdemont d'être sous le coup d'un mandat d'arrêt. Une situation que pourrait prochainement vivre Anna Gabriel, selon la décision que prendra le juge de la Cour suprême de Madrid en charge du dossier.
Un total de 28 personnes sont poursuivies en Espagne pour leur rôle dans le processus sécessionniste. Quatre, dont l'ancien vice-président catalan Oriol Junqueras, se trouvent en prison préventive depuis trois mois.
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