Le Tribunal administratif fédéral de Leipzig a ouvert la voie cette semaine aux interdictions des vieux diesel en ville.
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Le conseiller d'Etat genevois en charge du Département de l'environnement, des transports et de l'agriculture (DETA) Luc Barthassat s'est dit, jeudi, "en grande partie" favorable à cette mesure pour la Suisse. Il a toutefois ajouté qu'elle manquait de réalisme en raison de la législation fédérale: "On est en porte-à-faux avec la réglementation fédérale. Il faudrait changer la loi pour pouvoir le faire en Suisse", a-t-il indiqué sur les ondes de la RTS.
Sa solution: un système de macarons afin de classer les véhicules en cinq catégories, des moins au plus polluants. "Ce système existe déjà en France, à Lyon et à Paris", a précisé le ministre de la mobilité. "Les véhicules de catégorie rouge pourraient être interdits dans certains quartiers pendant les pics de pollution."
"Nous n'arrivons pas à diminuer les émissions polluantes"
Les propos de Luc Barthassat interviennent deux jours après l'intervention de son collègue Antonio Hodgers au 19h30. Celui-ci plaidait pour une interdiction des anciens véhicules diesel dans les villes suisses.
"Cela fait des années que l'on met en place des mesures incitatives, mais nous n'arrivons toujours pas à diminuer les émissions polluantes", avait-il lancé.
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Propos recueillis par Romain Clivaz
Texte web: hend