Lors de l'ouverture du Salon de l'automobile jeudi, le ministre des Transports genevois Luc Barthassat et son collègue chargé de l'Economie Pierre Maudet sont montés à bord d'un prototype de voiture volante, capable de voler à la manière d'un drone grâce à quatre hélices.
Leur visite sur ce stand ne devait rien au hasard. Genève est en discussion avec le Département fédéral des transports pour pouvoir tester un tel prototype. Objectif, selon Luc Barthassat: faire de Genève le "démonstrateur" de ces nouveaux moyens de transports.
Le magistrat PDC fait allusion à d'autres véhicules innovants: le TOSA, premier bus électrique à grande capacité, introduit dans le réseau des Transports publics genevois cette année, et les Sea Bubbles, des bateaux électriques qui surfent sur les flots.
Longue procédure en vue
Dans le cas des voitures drones, Luc Bathassat est conscient que la route reste longue en matière d'homologation et de règlementation. Mais des tests lui paraissent envisageables.
De son côté, Pierre Maudet n'imagine pas voir les véhicules volants se multiplier dans l'espace aérien genevois, très confiné. Mais il confirme la volonté du canton de se profiler dans le domaine des drones, à la fois comme pôle d'innovation technologique et comme carrefour où se discutent les normes et les réglementations internationales de cette industrie.
Mathieu Cupelin/lan