Le suivi peut aller "de la surveillance légère sur internet à la surveillance physique 24 heures sur 24, mise en place dans de rares cas à Genève", précise Pierre Maudet. Le fait que le nombre de personnes suspectes ait doublé s'explique essentiellement par le relèvement du degré de vigilance, notamment en prison.
Les imams et les autres répondants des communautés musulmanes sont aussi plus attentifs à la problématique, ce qui peut aussi contribuer à augmenter le nombre d'individus qui sont soupçonnés de tomber dans la radicalisation.
Gérer le retour des djihadistes
Pierre Maudet est aussi revenu sur la gestion des retours des djihadistes en Suisse. Selon le conseiller d'Etat, il faut prévoir une prise en charge après leur détention.
"A Genève, nous avons déjà géré le retour de deux personnes. L'une d'elles a fait l'objet d'un accompagnement sur mesure qui donne plutôt de bons résultats en matière de resocialisation."
ats/cab