En exil à Genève, Anna Gabriel - qui avait fait le choix de ne pas se présenter devant le juge - était accusée de "sédition, rébellion et malversation de fonds publics".
>> Voir aussi : La séparatiste Anna Gabriel reste en Suisse et fuit la justice espagnole
Selon l'ordonnance du Tribunal suprême de Madrid qu'a pu consulter la RTS, seule une accusation de "désobéissance" a finalement été retenue contre l'ancienne députée du petit parti indépendantiste catalan CUP. Contactée, Anna Gabriel n'a pas voulu commenter l'information.
Carles Puigdemont toujours poursuivi pour "rébellion"
Le juge Pablo Llarena poursuit cependant toujours Carles Puigdemont - exilé à Bruxelles - et 12 autres indépendantistes pour "rébellion".
Récemment de passage à Genève, l'ex-président catalan est notamment accusé d'avoir organisé le référendum d'autodétermination du 1er octobre malgré son interdiction et "le grave risque d'incidents violents".
L'actuel candidat à la présidence de la Catalogne Jordi Turull, convoqué vendredi devant le juge, est également poursuivi pour rébellion.
mre avec afp
Une autre indépendantiste se refugie en Suisse
La dirigeante indépendantiste catalane Marta Rovira a ignoré vendredi la convocation d'un juge de la Cour suprême de Madrid qui risquait de la placer en détention. Elle a annoncé dans un communiqué qu'elle prenait "le chemin de l'exil". Elle n'a pas précisé sa destination, mais selon El Pais, elle aurait également choisi la Suisse.
Marta Rovira, numéro deux de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), est la septième personnalité indépendantiste à quitter l'Espagne, échappant aux poursuites de la justice espagnole en lien avec la déclaration d'indépendance du 27 octobre.