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Il n'y aura pas de travail de nuit sur le chantier du CEVA à Genève

Le tunnel de Champel, sur le chantier du CEVA, en juin 2017. [KEYSTONE - Martial Trezzini]
Le tunnel de Champel, sur le chantier du CVA, en juin 2017. - [KEYSTONE - Martial Trezzini]
Le Tribunal administratif fédéral (TAF) donne raison au syndicat Unia qui dénonçait le recours au travail de nuit sur le chantier du CEVA, la ligne ferroviaire reliant Annemasse (F) à la gare Cornavin, à Genève.

Unia avait recouru contre l'aval du SECO à une demande de dérogation de l'entreprise, les travaux prenant du retard.

Il n'y a aucune indispensabilité technique ni économique qui permet d'autoriser le travail nocturne, explique la cour dans son arrêt.

Satisfaction syndicale

Le syndicat se réjouit de cette décision qui "permet d'assurer la sécurité et de protéger la santé des travailleurs de la construction en Suisse", dit-il dans un communiqué.

Il craignait que cette autorisation n'ouvre la porte à ce type de demandes et généralise le travail de nuit dans le secteur. Unia estime que cela "servira de base pour les autorisations futures du SECO".

Les travaux du CEVA devaient se terminer en 2017, mais le chantier n'a pas pu démarrer à cause de plusieurs oppositions de riverains. Ceux-ci réclament une protection encore plus efficace contre les bruits. Le CEVA, qui constituera l'épine dorsale du RER genevois, doit en principe être inauguré en décembre 2019.

ats/pym

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