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Le vice-recteur de l'Uni de Genève démissionne sur fond d'accusations de sexisme

Le hall principal d'Uni-Mail, à Genève. Image d'illustration. [Keystone - Martial Trezzini]
Le hall principal d'Uni-Mail, à Genève. Image d'illustration. - [Keystone - Martial Trezzini]
L'Université de Genève (UniGE) a rendu publiques les conclusions de l'enquête indépendante ouverte en décembre. Elle écarte la tenue d'agissements sexistes ou de mobbing au sein du rectorat. Mais un vice-recteur démissionne.

Après l'audition de 52 personnes, la commission d'enquête indépendante "n'a pas relevé d'agissements relevant du sexisme et du mobbing liés au genre envers des femmes cadres de la direction de l'université", a communiqué lundi l'UniGE.

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Le rapport relève toutefois "une certaine inadéquation relationnelle du vice-recteur en charge des ressources humaines", Michel Oris. Ce dernier peut être "clivant" et son langage "souvent inapproprié à la fonction", selon la commission. Il a présenté sa démission du rectorat mais conserve son poste de professeur.

Deux cas dans les facultés

Le rapport, qui doit être lu comme une "enquête préliminaire", a également mis en lumière une "situation de grande souffrance" affectant une doctorante discriminée par rapport à son unique collègue, masculin, ainsi qu'un cas de harcèlement sexuel.

Un bilan des différentes mesures mises en place pour lutter contre le sexisme sera effectué dans un délai de six mois, a fait savoir le rectorat.

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