Confronté aux éléments de la plainte de l'une de ses trois accusatrices en France - la quadragénaire a livré des centaines de captures d'écrans d'échanges supposés avec lui - l'intellectuel genevois a reconnu avoir entretenu "une relation" avec elle, a révélé jeudi Europe 1, reprise par divers médias romands.
Interrogée dans le 19h30 de la RTS jeudi, Me Yaël Hayat, l'avocate de Tariq Ramadan dans le volet suisse de l'affaire, rappelle qu'un aveu de ce type ne constitue pas une preuve de crime. "Il confesse une relation intime avec une dénommée Marie, ses mots peuvent avoir une résonance devant les instances familiales, [...] mais certainement pas devant les instances pénales", affirme-t-elle.
Sclérose en plaques confirmée
En outre, des médecins ont confirmé dans une expertise versée mercredi au dossier que Tariq Ramadan, 55 ans, souffre effectivement d'une sclérose en plaques depuis 2006. Ajoutant que son état de santé n'est pas incompatible avec la détention.
Tariq Ramadan est en détention préventive depuis le mois de février dans une prison près de Paris.
gax