La loi controversée a été acceptée par 63 oui, contre 25 non et 3 abstentions. La commission des droits de l'homme a planché sur ce texte pendant deux ans, amendant largement le projet initial du Conseil d'Etat.
Le Parlement était partagé sur le besoin de légiférer. Pour la gauche, les dispositions actuelles suffisaient, alors que la droite a voulu affirmer la neutralité de l'Etat dans les affaires religieuses.
Cette loi définit notamment ce qui peut être considéré comme une organisation religieuse. Elle interdit les manifestations culturelles sur le domaine public, sauf autorisation de l'Etat. Elle stipule, entre autres, le principe de l'enseignement religieux.
Pas de signes ostentatoires
En mars, les députés avaient déjà adopté un amendement PLR pour étendre aux élus du Grand Conseil et des conseils municipaux l'interdiction faite aux membres des exécutifs de signaler leur appartenance religieuse par des signes ostentatoires, dont le voile.
Jeudi, l'amendement des Verts visant à supprimer cette extension a notamment été refusé.
ats/kg