Il est principalement reproché à l'encaveur valaisan d'avoir, sur les conseils et l'entremise d'un détective privé et d'un ancien fonctionnaire fédéral, mandaté un hacker professionnel aux fins de pirater les ordinateurs de deux journalistes à la RTS et au Temps, indique lundi le Ministère public genevois.
Le but de ces manoeuvres, toujours selon le Parquet, était d'identifier une ou des sources de fuites relayées par ces deux journalistes. Ces derniers disposaient d'informations sur les procédures en cours contre l'encaveur et les diffusaient dans leur média respectif.
Trois acolytes jugés pour tentative de soustraction de données
Alors que Dominique Giroud devra comparaître pour instigation à tentatives de soustraction de données, ses complices présumés, soit le hacker, le détective privé et l'ancien agent du Service de renseignements de la Confédération (SRC), devront répondre de tentatives de soustraction de données.
Les quatre prévenus bénéficient tous de la présomption d'innocence, a rappelé le Ministère public genevois.
ats/fme
Jusqu'à deux ans de prison
Le Tribunal de police peut infliger des peines pouvant aller jusqu'à deux ans de prison.
La date du procès des quatre protagonistes de l'affaire n'a pas encore été fixée par la justice genevoise.