"J'ai sans doute été imprudent", admet Pierre Maudet dans un entretien diffusé par plusieurs journaux. Le paquet, comprenant le vol, l'hôtel et les places pour un Grand Prix de formule 1, a été "pris en charge" par l'entrepreneur Saïd Bustany, qui connaissait l'ami de Pierre Maudet qui a organisé le voyage. Ce dernier est un entrepreneur actif dans l'immobilier à Genève.
"En principe, je finance toujours mes déplacements privés", a tenu à souligner Pierre Maudet. Après avoir contrôlé le prix d'un vol sur un site de réservation en ligne, il raconte qu'il a versé la somme de 4000 francs, soit pour deux adultes et trois enfants, à l'Eglise protestante de Genève (2000 francs) et à l'Eglise catholique (2000 francs).
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Pas de contrepartie, selon Maudet
"A aucun moment, je n'ai envisagé et je n'ai eu le sentiment sur place que c'était en qualité de conseiller d'Etat que ces réservations avaient été faites", ajoute Pierre Maudet. Selon lui, l'entrepreneur libanais ne "le connaissait pas". "Il est entrepreneur, dans le domaine portuaire je crois", précise le ministre PLR.
Pierre Maudet assure qu'il n'y a pas eu de contrepartie. Il a discuté dans son hôtel avec le prince des Emirats arabes unis, qu'il avait rencontré quelques mois plus tôt à Dubaï lors d'un voyage officiel. "On a évoqué la visite du centre de vidéosurveillance du Grand Prix avec l'un de ses demi-frères et le commandant de la police", dit-il.
Pierre Maudet et son directeur de cabinet, qui avait également participé au voyage, sont visés par une enquête de la justice genevoise. Une procédure a été ouverte pour acceptation d'un avantage, avait communiqué mardi le ministère public genevois.
ats/ta