Cette première rencontre de la nouvelle législature genevoise a permis au nouveau président du Groupement local de coopération transfrontalière Pierre Maudet d'aborder les actions prioritaires pour le développement du Grand Genève ces prochaines années.
Plusieurs élus côté français ont souligné le changement de contexte politique suite aux dernières élections genevoises, qui permet de relancer la machine. En 2014, le refus en votation par les Genevois des parkings relais (P+R) en France voisine avait mis un sérieux coup de frein à la coopération transfrontalière.
"Coudées franches"
"L'effondrement du Mouvement citoyens genevois (MCG) donne les coudées plus franches au Conseil d'Etat pour prendre de front les questions liées à l'agglomération", souligne le maire de Saint-Julien-en-Genevois Antoine Vielliard. "D'autre part, on remarque aussi que le MCG s'est adouci et reconnaît l'importance des enjeux de l'agglomération."
L'approfondissement de la collaboration sur la mobilité reste une des priorités pour le Grand Genève. Le prochain test grandeur nature de cette coopération est la mise en service du Léman Express. Car si les travaux sont lancés depuis un moment déjà, il s'agit désormais de s'entendre les aspects opérationnels, comme l'épineuse question de sa tarification.
Tania Sazpinar/kkub