La campagne consiste en une affiche située dans le hall de la gare que les passants sont appelés à signer pour marquer leur engagement contre les déchets sauvages.
Le phénomène du "littering" est largement répandu en Suisse. "Dans notre pays, les collectivités dépensent 200 millions de francs par année pour nettoyer l'espace public. S'y ajoutent des heures de bénévolat", a souligné Cédric Québatte, chef d'équipe à IGSU.
Danger accru la nuit
Le "littering" dépend de plusieurs facteurs. Par beau temps, la population occupe davantage l'espace public. Corollaire: plus de déchets sont laissés ou jetés négligemment, quand bien même des poubelles existent. Mais le phénomène est moins marqué la journée, quand le contrôle social est plus important, qu'en soirée.
Les campagnes de sensibilisation ont contribué à réduire le problème. Mais Cédric Québatte remarque aussi un changement de mentalité. La nouvelle génération, plus sensible à ce qu'elle consomme, au recyclage et à l'environnement, achète moins de produits à l'emporter et d'emballages polluants.
ats/gax