Pour Emilienne Hutin, viticultrice, ainsi que pour beaucoup d'autres, le désarroi est grand: "C'est un sentiment de découragement, d'épuisement, on a fait le tour des vignes vendredi, elles étaient belles".
En quinze minutes, des mois de travail ont été détruits par les grêlons. Par endroits, les grappes ont même été sectionnées.
Météo capricieuse
L'an passé, c'était le gel qui avait détruit une partie des récoltes. Heureusement, les viticulteurs ont des assurances, notamment pour les bois de vigne, également frappés par les grêlons.
Prochaine étape: soigner la vigne afin d'atténuer au maximum les dégâts, notamment en évitant la propagation de la pourriture. L'oenologue cantonal se rendra sur place dès lundi afin de déterminer le montant des pertes avec précision.
Ana Silva/duva