La demande des autorités genevoises porte sur "la recherche et la localisation des suspects", a indiqué vendredi le vice-procureur de la République d'Annecy, Pierre Filliard, au site de 20 Minutes.
L'enquête s'étend ainsi à la France voisine, selon le journal, qui cite par ailleurs un témoin affirmant avoir vu les agresseurs fuir dans une voiture immatriculée en France.
De son côté, le Ministère public genevois confirme uniquement qu'aucune interpellation n'a eu lieu pour l'heure.
Agression violente
Parmi les cinq femmes agressées à la sortie d'une boîte de nuit dans la vieille-ville au petit matin mercredi, trois ont dû être hospitalisées et une serait encore dans le coma.
>> Lire aussi : Cinq femmes violemment agressées à la sortie d'une boîte de nuit à Genève
Les faits ont provoqué une vague d'indignation à Genève. Près de 200 personnes se sont rassemblées jeudi en fin de journée pour protester contre ces agressions particulièrement violentes et, plus généralement, contre les violences sexistes.
"L’Etat doit garantir la liberté des femmes"
"Clairement, il faut une loi contre le sexisme en Suisse", a revendiqué la députée PDC au Grand Conseil Anne-Marie von Arx-Vernon dans le 19h30 de la RTS.
"Les femmes doivent pouvoir s’habiller comme elles l’entendent et se sentir en sécurité n’importe où et à n’importe quelle heure", a martelé la Genevoise experte en lutte contre la traite des êtres humains. "L’Etat doit garantir cette liberté", a-t-elle ajouté.
rens