Ce minibus aux contours arrondis offre 11 places assises et peut rouler à une vitesse maximale de 45 km/h. Il dispose d'une autonomie de 8 heures. "Nous sommes à l'aube d'une révolution fondamentale de la mobilité", a commenté le directeur d'exploitation des TPG, Marc Châtelain, en présentant la machine.
Pour l'instant, le bus autonome n'est pas véritablement autonome. A son bord se trouve encore un opérateur qui peut intervenir en cas de problème.
Interdit par la loi
La législation actuelle en Europe interdit en fait d'exploiter des voitures totalement autonomes. Par ailleurs, le développement de tels engins n'est pas encore au point. Google, par exemple, investit beaucoup dans le domaine, mais n'est toujours pas arrivé à ses fins.
Avec ces véhicules d'un nouveau genre, les TPG ambitionnent de desservir des villages et des petites rues, où les grands bus d'une capacité de 80 places sont entravés à cause de leurs dimensions.
La navette mise en service à Meyrin, conçue par le fabricant français Navya, est capable de définir sa position au centimètre près. Elle est programmée pour effectuer une boucle dans le village et ses nombreux radars lui permettent de s'arrêter lorsqu'un obstacle se trouve sur son chemin.
ats/pym
Emplois préservés
Ces véhicules autonomes ne devraient pas conduire à des suppressions d'emplois. Le chauffeur qui conduit aujourd'hui un bus de 80 places s'occupera à l'avenir de gérer quatre navettes autonomes.
La régie genevoise est aussi partie prenante d'un projet européen intitulé "Avenue", qui a pour but d'analyser la façon dont se comportent des véhicules de transports publics autonomes dans la circulation. Outre Genève, Lyon, Copenhague et le Luxembourg ont été choisis pour effectuer les tests.