Ce dispositif avait été mis en place après que la presse a révélé plusieurs affaires d’abus sexuels potentiels de la part d'enseignants du Département, dont l'affaire Tariq Ramadan.
Ce plan d'action lancé en décembre dernier par le Département de l'instruction publique (DIP) a vu notamment la création d'une ligne téléphonique d'aide aux victimes, en collaboration avec le centre LAVI. Au total, cette helpline a reçu 80 appels, dont 33 ont pu être pris en compte.
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Procédure administrative à améliorer
Anne Emery-Torracinta a aussi évoqué la possibilité d'une modification de la loi sur la procédure administrative. Des députés de gauche et de droite demandent depuis un certain temps que les victimes de harcèlement ou les témoins puissent être accompagnés par des personnes de confiance pendant qu'ils sont entendus dans le cadre d'une procédure administrative.
La conseillère d'Etat chargée de l'Instruction a dit combien il est "choquant qu’une personne atteinte dans son intégrité sexuelle soit seule alors qu’elle est entendue dans le cadre d’une procédure, alors même qu'elle se trouve parfois face à l'auteur."
Pour rappel, le Conseil d'Etat a adopté cette modification de loi au début du mois de septembre. Le dossier est désormais sur la table du Grand Conseil.
Pauline Rappaz/lgr