Le curseur a bougé et les attitudes ou les propos sexistes qui ne suscitaient aucune réaction voilà 20 ans ne sont plus admissibles aujourd'hui, a expliqué mercredi le président du Conseil d'Etat genevois Antonio Hodgers. L'Etat de Genève veut ainsi tracer de nouvelles limites.
"Si nous parvenons à changer la perception chez les jeunes, on aura des changements durables", a souligné la conseillère d'Etat Nathalie Fontanet. Le but est d'arriver à "déconstruire les stéréotypes", qu'ils soient sexistes, homophobes ou de genre, et d'éviter ainsi qu'ils ne se retrouvent auprès des adultes.
Outil de réflexion
Il ne s'agit pas d'une brochure magique, mais d'un outil de support à la discussion, à la réflexion, a déclaré, pour sa part, le conseiller d'Etat Thierry Apothéloz.
Le guide de 68 pages contient plusieurs cas concrets et de faits qui peuvent survenir dans un préau entre élèves et qui mériteraient la réaction d'un adulte.
ats/rens