Mercredi en fin de journée, quelque 1200 maçons - 1800 selon les syndicats - ont donné au patronat un délai au 9 novembre, date du prochain round de négociations sur la convention nationale, pour retirer leurs conditions concernant le maintien de l'âge de la retraite à 60 ans.
Lors de cette deuxième journée de grève, les manifestants ont rapidement été bloqués par la police, l'accès au pont du Mont-Blanc ayant été interdit mardi soir. La situation s'est toutefois débloquée à 9h15, lorsque le Conseil d'Etat a finalement autorisé le passage du cortège.
Fortes perturbations
Le cortège a poursuivi sa marche dans le centre-ville pour passer sous les fenêtres du Groupement genevois des entreprises, puis il s'est rendu à Pont-Rouge, où se trouve la Fédération des métiers du bâtiment, et il a terminé son parcours devant la section genevoise de la Société suisse des entrepreneurs.
Comme la veille, le cortège des maçons a provoqué de fortes perturbations au niveau du trafic. Les transports publics étaient notamment bloqués en début de matinée aux alentours de la gare de Cornavin.
ats/gma