Lors des élections fédérales de 2019, Lisa Mazzone veut se lancer sur deux fronts, à la fois au Conseil national et au Conseil des Etats. Depuis l’annonce de la non-candidature de son collègue Robert Cramer, son nom était pressenti.
A 30 ans et après une législature à Berne, l’écologiste se dit prête à relever le défi. "Je ne serais pas la première à arriver à l'âge de 30 ans (au Conseil des Etats) à Berne", souligne-t-elle, citant les exemples de Raphaël Comte (PLR/NE) et avant lui, d'Alain Berset. "C'est une tendance, et nous avons besoin de ces voix jeunes et d'avenir au Conseil des Etats."
À gauche, outre Lisa Mazzone, le conseiller national Carlo Sommaruga est pressenti au PS genevois pour viser la succession de Liliane Maury Pasquier, qui quittera elle aussi la Chambre haute au terme de la législature.
Appétit de la droite
Avec deux sortants qui ne se représentent pas, la course aux Etats s’annonce ouverte à Genève. La droite attend depuis 2007 de récupérer un fauteuil de sénateur, qu'elle estime légitime. Mais Lisa Mazzone se veut confiante. "Nous partons en campagne pour conserver nos deux sièges", explique-t-elle, "parce que nous sommes persuadés qu'ils représentent ce que Genève est à la Suisse, ce dynamisme qui fait avancer la Suisse."
Lisa Mazzone est, comme le veut la formule, candidate à la candidature. Elle devra attendre l’assemblée de désignation de son parti, le 21 novembre, pour devenir la candidate officielle des Verts genevois. Le siège de Robert Cramer est actuellement le seul détenu par les Verts suisses au Conseil des Etats.
Guillaume Rey/kkub