Les commerçants dénoncent le référendum d'Unia sur le travail dominical, qui remet en question un texte validé par le Grand Conseil, portant sur l'ouverture des magasins trois dimanches par an à titre de test.
Trois associations de petits commerçants et de grandes enseignes se sont réunies pour dénoncer les "mensonges" du syndicat, selon une information du quotidien Le Temps vendredi.
Séance de médiation au Conseil d'Etat
Pour Pascal Vandenberghe, directeur des librairies Payot et président de l'association de commerce de détail Trade Club, le syndicat Unia mène depuis trop longtemps une opposition politique systématique sur cette thématique.
"Dire qu'il n'y aura pas de compensation pour les salariés, c'est faux", affirme-t-il. "Unia veut s'ériger en protecteurs de petits commerces: ces dimanches seraient en faveur des grands commerces contres les petits commerces, ce qui est totalement faux. Et il ne faut pas oublier que ce sont les petits commerces qui souffrent le plus de la situation du commerce de détail en Suisse et à Genève en particulier. Ils ont besoin de davantage d'horaires d'ouverture pour répondre aux exigences."
D'ici à quelques jours, le conseiller d’Etat Mauro Poggia, en sa qualité de président du Conseil de surveillance du marché de l’emploi, réunira toutes les parties du conflit pour une séance de médiation. Le syndicat Unia a jusqu'au 7 novembre prochain pour récolter les 5200 signatures nécessaires à la validation de son référundum.
Propos recueillis par Adrien Krause/kkub