Actuellement, deux projets de loi sont en balance, mais aucun des deux ne convainc une large majorité. Le nouveau texte est présenté comme un compromis entre la gauche et la droite par le Conseil d'Etat.
Nathalie Fontanet, conseillère d'Etat en charge des Finances, a chapeauté l'élaboration du nouveau texte: "Je pense que ce projet de loi est une opportunité. C'est une opportunité pour les assurés et pour le Canton. Il y a une répartition des efforts extrêmement claire: des assurés, avec les cotisations qui augmentent, et de l'Etat, pour limiter la baisse des prestations", déclare-t-elle.
La gauche critique
Le projet limite la baisse des prestation à 5%. Un pas en direction des employés de l'Etat. En revanche, il maintient le passage de la primauté de prestation à celle de cotisation. Un point qui coince toujours à gauche.
"C'est un projet qui a effectivement une vertu, une certaine sécurité, puisqu'il est robuste. Mais il a un problème fondamental, c'est qu'il transfert les risques futurs aux assurés", affirme Christian Dandrès, député socialiste au Grand Conseil.
Une séance extraordinaire du Grand Conseil aura lieu en décembre pour traiter de la question. Le timing est en effet serré: si une loi n'est pas mise sous toit au 31 mai prochain, le comité de la caisse de pension devra activer des mesures structurelles. Elles impliqueront une baisse de 10% des prestations pour les pensionnés.
Tania Sazpinar/gma