Il n'y a pas eu vraiment de suspense lors du congrès à Courroux (JU) qui a réuni plus de 120 militants. Il y avait quatre candidats pour les quatre sièges attribués au canton du Jura sous la Coupole fédérale. Les deux femmes et les deux hommes en lice ont été désignés par acclamation.
Retour en politique
Conformément au droit cantonal, le conseiller aux Etats Claude Hêche ne pouvait plus briguer un 4e mandat. Pour lui succéder, le Congrès a choisi Elisabeth-Baume Schneider. Agée de 55 ans, la citoyenne des Franches-Montagnes a manifesté depuis plusieurs mois son intérêt pour un retour à la vie politique.
"C'est avec détermination que je souhaite prendre un nouveau rendez-vous avec la politique", a lancé Elisabeth Baume-Schneider. "Je veux assurer un mandat de femme socialiste engagée", a ajouté la candidate au Conseil des Etats en plaidant en faveur de la justice sociale et de la solidarité.
Déjà ministre de 2002 à 2015
Ministre de 2002 à 2015, Elisabeth Baume-Schneider est directrice de la Haute école de travail social et de la santé du canton de Vaud. Elle a comme colistière Mathilde Crevoisier Crelier, membre du législatif de Porrentruy. Le PSJ présente donc une liste 100% féminine pour les Etats.
Dans la course au Conseil national, le PSJ lance un ticket avec le sortant Pierre-Alain Fridez et le député de Glovelier au Parlement jurassien Loïc Dobler, âgé de 32 ans. La liste compte ainsi un représentant du district de Porrentruy et un du district de Delémont.
Membre de la commission de la politique de sécurité du Conseil national et médecin de profession, Pierre-Alain Fridez a souhaité effectuer une 3e législature sous la Coupole fédérale.
ats/nk
Deux sièges dans le viseur du PSJ
Le Parti socialiste jurassien s'est fixé comme objectif de conserver ses deux sièges à Berne. Il devrait être en mesure de réussir son pari en tenant compte de sa force électorale.
La prime au sortant et la notoriété de l'ancienne ministre de la formation jouent aussi en sa faveur. "La chambre du peuple doit être moins à droite", a lancé Jämes Frein, président du PSJ en appelant à la mobilisation.