Le parti avait été humilié le 1er mars dernier en perdant son second fauteuil - qu'il détenait depuis l'entrée en souveraineté du canton - à l'occasion d'une élection complémentaire. Ce jour-là, c'est la socialiste Rosalie Beuret Siess qui s'était emparée du siège de Charles Juillard, élu au Conseil des Etats.
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Et pour effacer cet échec, le PDC a choisi de ne présenter que deux candidats au congrès d’investiture: le ministre sortant delémontain Martial Courtet, chef du Département de la Formation, de la Culture et des Sports, actuel président du gouvernement, et l'Ajoulot Stéphane Babey, entrepreneur, maire de la commune de Alle, président du syndicat de communes du district de Porrentruy, membre de plusieurs collectivités publiques. Ce dernier est connu dans le Jura pour s‘être fortement engagé en faveur de la rénovation en cours de la patinoire d’Ajoie.
Ni Franc-Montagnard ni femme
Le parti ne présente donc aucun Franc-Montagnard, dans un canton où le régionalisme tient encore une grande place, et aucune femme. Sa présidence s’est voulue intransigeante sur le profil des candidats. C’est même la première fois de son histoire que le PDC Jura part aux élections au gouvernement avec deux noms seulement.
Le congrès du PDC validera officiellement les deux candidatures lundi prochain.
Dix candidats déjà en lice
Aux côtés des deux candidats PDC, les quatre autres ministres sortants ainsi que deux Vert'libéraux et deux UDC sont déjà dans la course pour l'exécutif jurassien. Les Verts, eux, devraient prendre une décision samedi soir. Le délai pour l’échéance des candidatures est fixé au 24 août.
Gaël Klein/oang