Dans le canton de Vaud, les autorités estiment qu'environ 1000 places d'apprentissage pourraient disparaître à la rentrée prochaine et elles ont décidé de renouveler leur aide à la formation professionnelle.
Le Conseil d'Etat avait déjà débloqué 16 millions de francs en mai et il vient d'ajouter 3,2 millions à cette somme, avec pour ambition de soutenir les apprentis et les entreprises formatrices.
Six nouvelles mesures
Cette somme sera investie dans six nouvelles mesures. Parmi celles-ci figure la possibilité pour les apprentis ayant perdu leur emploi d’être accompagnés par des professionnels afin de terminer leur apprentissage.
Le renforcement de la formation mixte est aussi prévu, à savoir effectuer une première année en école professionnelle avant de poursuivre en entreprise.
Les sociétés formatrices seront également encouragées à créer des réseaux entre elles pour se répartir la charge que représente la formation de jeunes.
500 contrats déjà signés dans le Jura
Dans le Jura, les autorités craignaient elles les répercussions du coronavirus sur les places d’apprentissage, mais il n'en n'est rien actuellement. La situation est même légèrement meilleure qu'à la même époque l'an dernier. Un peu plus de 500 contrats ont déjà été signés, soit un peu plus qu'au début juillet 2019.
Les mesures d’encouragement décidées par le gouvernement, comme le versement d’une prime aux entreprises signataires, semblent prouver leur pertinence. Et cela même si les apprentis ont privilégié pour la rentrée une formation à plein temps en école des métiers.
"On a eu durant le mois de juin un écart plus marqué dans les contrats de formation duale qui rentraient, mais cet écart s'est réduit début juillet", explique le chef du service jurassien de la formation post-obligatoire Pascal Lüthi vendredi dans La Matinale.
Le service a constaté un retard de seulement 13 contrats, pour cette filière duale, par rapport à la même époque en 2019. "Avec la formation à plein temps, on est même légèrement supérieurs à la situation de l'année passée, les places à plein temps ont été rapidement remplies", ajoute Pascal Lüthi, qui se dit satisfait et confiant pour la reprise, sans pouvoir se prononcer sur la situation des prochains mois.
Gaël Klein/Virginie Gerhard/oang